Difficile de parler de littérature érotique/pornographique sans citer (encore !) Esparbec. Avec La pharmacienne, cet auteur nous entraîne dans un huis-clos familial.
Résumé :
Bertrande, alias Bébé, se fait surprendre par Beau-P’, nouveau mari de sa mère (pharmacienne de profession), « à genoux dans la cuisine, avec la grosse pine toute raide de son cousin Jérôme enfoncée dans la bouche. » S’ensuit un chantage de Beau-P’, d’autant plus menaçant que celui-ci découvre que Bébé ne se livre pas qu’à ce genre d’activité avec son cousin, ni d’ailleurs pas qu’avec son cousin, mais aussi (entre autres) avec son propre frère jumeau, Bertrand.
Arrivent ensuite la mère ainsi qu’un cousin de Beau-P’, tout droit sorti de prison, qui a besoin d’un toit avant d’entreprendre des démarches de réinsertion. Et comme ce petit monde se retrouve dans une même maison, cela laisse un certain nombre de possibilités explorées tour à tour par l’auteur…
Et, quant à la fin du roman… une queue de poisson. Mais comme l’écrit Esparbec : « Queue de poisson ou queue d’homme, les histoires doivent bien finir à un moment ou l’autre, non ? »
L’avis de Steph:
Bien écrit, amusant, voire cocasse, La pharmacienne, roman à la langue crue, est un livre que je recommande volontiers. Petit bémol : voulant à la base en faire lecture à mon mari (blottis sous les couvertures, cela va de soi), j’ai malheureusement constaté un effet soporifique sur lui (pas vraiment l’effet escompté :S !), j’ai donc dû finir le livre seule…
Avis de monsieur suite à l’audition des deux premiers chapitres : Je trouve que les relations incestueuses dans ce roman ont un côté écœurant. Dommage car le livre est bien écrit et le vocabulaire varié.
Note : 4,5/5
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